5.1.1 - Concrétiser des projets de production d'énergie renouvelable

Descriptif

Réaliser une étude de planification et de programmation énergétique renouvelable et de récupération
L’étude de planification énergétique vise le développement des énergies renouvelables et de récupération sur le territoire EBER en :

•  réalisant un état des lieux énergétique complet ;
•  définissant un scénario des besoins énergétiques futurs du territoire ;
•  identifiant les gisements/potentiels de production énergétique ;
•  élaborant une stratégie de mise en œuvre opérationnelle ;
•  rédigeant un plan d’actions pluriannuel (identifier des projets concrets et structurants pouvant être mis en œuvre à court, moyen et long terme).

 Promouvoir et suivre les projets locaux d’ENR

•  Réalisation par les communes et l’intercommunalité de projets photovoltaïques ou de production de chaleur.
• Promotion des projets privés (méthanisation, chaleur fatale, photovoltaïque…).

Développer la production d’hydrogène vert utilisé dans l’industrie

• Gaz fortement utilisé par l’industrie de la chimie, plusieurs industriels s’interrogent sur les opportunités de production d’hydrogène vert sur site, sur le traitement et stockage d’hydrogène coproduit dans leurs procédés et sur sa valorisation énergétique (projet CatVIC, projet Cashemir).

Gains attendus

• GES:

29 GWh biomasse = 4,4 ktCO2
17 GWh méthanisation = 2,9 ktCO2
6 GWh solaire thermique = 0,9 ktCO2
5 GWh géothermie = 0,75 ktCO2

• ENR:

Biomasse : + 29 GWh d’ici 2025
Méthanisation :+ 17 GWh d’ici 2025
Solaire thermique : + 6 GWh d’ici 2025
Géothermie :+ 5 GWh d’ici 2025

Photovoltaïque : + 36 GWh d’ici 2025

Projet Cashemir : économie de 34 000 tonnes de C02 par an, sur 10 ans.

Points de vigilance

• Points de vigilance stratégiques :
  • Une recherche de complémentarité des réseaux (gaz, biomasse…) sera à mener afin d’avoir un développement des ENR pertinent. Ainsi, le biogaz et la récupération de chaleur seront privilégiés dans les communes urbaines du territoire, car déjà desservies par un réseau de gaz ou proches d’un site de production de chaleur fatale, alors que la biomasse (bois, miscanthus) sera favorisée dans les communes plus rurales du territoire.
  • Le territoire devra s’assurer que le développement de la filière bois énergie ne dégrade pas davantage la qualité de l’air dans les zones concernées par un Plan de Protection de l’Atmosphère ou un Suivi Environnemental Global. En lien avec la Charte Forestière, il faudra être vigilant sur la gestion et l’exploitation forestière et sur la performance des appareils de chauffage.
  • Concernant le développement du photovoltaïque et de l’éolien, un point de vigilance en lien avec le SCoT sera à avoir en matière de consommation d’espace et d’impact sur les paysages et le bâti patrimonial.
  • La question de la durabilité et du réemploi de ces installations sera également en prendre en compte dans le cadre du développement de ces filières énergétiques.
  • Etre vigilant sur l’apparition de projets d’ombrières agrivoltaïques permettant d’associer, de manière étagée sur une même surface, une production d'électricité photovoltaïque et une production agricole.
  • Le développement de la filière méthanisation fera l’objet de vigilance de la part du territoire par rapport aux capacités limitées d’injection dans le réseau de distribution gaz, de quantité de CIVE valorisées, de volumes d’eau consommés et de gestion des digestats.

• Points de vigilance environnementaux : Concernant le développement du photovoltaïque et de l’éolien, un point de vigilance en lien avec le SCoT sera à avoir en matière d’impact sur la biodiversité (faune aviaire…).